Fonds de solidarité : MRA, êtes-vous éligibles ?

Depuis le 15 janvier, et jusqu’au 28 février, les professionnels de l’automobile peuvent effectuer une demande de fonds de solidarité pour les pertes enregistrées en décembre 2020. Sauf qu’il est compliqué pour un artisan d’être sûr d’être éligible au fonds de solidarité donnant droit à une aide de 1500 € maximum. D’où le simulateur actionné par Vroomly pour aider ses 3000 réparateurs partenaires – mais également les non partenaires – à se positionner sur cette aide. Il suffit de 3 mn pour remplir une dizaine de questions simples pour être éclairé.

Mais attention, les démarches sont à réaliser avant le 31 janvier 2021 pour novembre 2020 et avant le 28 février 2021 pour décembre 2020, sur le site des impôts via son espace particulier (et non professionnel habituel).

Ce service flash de la plateforme pourra être prolongé au-delà du 28 février si la mesure gouvernementale est elle-même reconduite, mais également si le critère du niveau de perte ( 50 % de son CA) est revu à la hausse. « Car en janvier la plupart des réparateurs ne devraient pas atteindre ce niveau de perte, l'activité ayant repris », assure Benoît Yèche.

Le directeur marketing de Vroomly donne quelques astuces pour décrypter les quelques points de difficultés :

• La notion de multi-activité (SAV, ventes, location…) : l’activité principale dégageant le plus de chiffre d’affaires fait loi. Ainsi, même si le garage fait de la vente VN-VO (non éligible car déjà couverte par les aides pour les activités en fermeture administrative) et que l’activité d’après-vente est majoritaire (activité essentielle donc restée ouverte) alors l’entreprise est éligible au fonds.

• Statut du chef d’entreprise : il ne doit pas être salarié de son entreprise pour être éligible, sauf à avoir au moins un autre salarié.

• Calcul du niveau de 50 % de perte : le CA de référence est celui de la période N-1 (décembre 2019), mais il peut également se faire sur un CA moyen annuel 2019. Au dirigeant de choisir le plus favorable. Et pour les entreprises créées après le 1er juin 2019, trois modes de calcul différents sont proposés.