Un « Monsieur sortie de crise » pour faciliter le rebond économique territorial

Philippe Pottiée-Sperry
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Le député (Modem) des Yvelines, Jean-Noël Barrot, vient d'être chargé, par le Premier ministre, d'une mission temporaire « ayant pour objet l'accompagnement de la sortie de crise et du rebond économique territorial ».

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Le vice-président de la commission des finances de l'Assemblée nationale doit identifier les bassins d'emploi les plus exposés aux conséquences du Covid-19 et formuler des propositions d'ici six mois. Un bilan d'étape sera dressé fin mars. Economiste spécialiste du financement de l'économie, des réseaux de production et de l'évaluation des politiques de soutien aux entreprises, il enseigne à HEC après avoir été professeur au Massachussetts Institute of Technology (MIT).

Invité de France Bleu Paris le 11 janvier, Jean-Noël Barrot a notamment constaté qu’avec près de 100 000 emplois détruits sur les neuf premiers mois de l'année 2020, la région Ile-de-France fait partie des régions les plus durement touchées par l'impact de la crise sanitaire. Sa mission vise à « identifier les territoires fragiles » pour accompagner ensuite le rebond économique.

Accompagner des reconversions d’activités

Le « Monsieur sortie de crise » indique que son premier travail consiste à « identifier ces territoires, puis d’aller à la rencontre des élus et des acteurs économiques pour trouver avec eux les solutions permettant d’accélérer le rebond économique à l’issue de la crise lorsque les mesures de soutien très puissantes seront progressivement suspendues ». Et d’ajouter : « Nous serons très attentifs aux territoires qui connaissaient déjà des fragilités, amplifiées par la crise, comme le département de la Seine-Saint-Denis ». Le député précise que ce travail permettra de savoir s’il faudra d’autres mesures que celles prévues par le plan de relance, notamment concernant les professions indépendantes. « Il y aura aussi des reconversions d’activités pour certaines entreprises qu’il faudra accompagner notamment en levant certains freins », indique-t-il. Tout en rappelant que le plan de relance accompagne déjà les initiatives lancées par les collectivités, notamment via la DSIL (dotation de soutien à l'investissement local), Jean-Noël Barrot reconnaît qu’il faudra parfois aller plus loin.

P.P.-S.

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