VPN Autos doit passer les creux

Pour que le réseau de trente-sept centres multimarques disséminés sur le territoire passe cette phase sans encombre, il doit jouer la souplesse et l’adaptation permanente. Et l’enseigne, émanation du groupe de concessions bordelais Sipa, compte bien les accompagner dans cette traversée. Déjà, en jouant la diversification des appros avec des produits plus Premium et également vers des marques asiatiques, moins durement touchées par la pénurie de composants. Ensuite, depuis le début de l’année 2021, VPN Autos pousse son service « Rachat express ». Ce dernier permet de racheter un véhicule d’occasion à un particulier sans obligation d’achat. Trente centres l’utilisent d’ores et déjà. VPN Autos va également déployer début janvier Matitine.com, concept éprouvé du groupe Sipa, la maison mère de VPN, déjà testé à Toulouse.

Présentée pendant la convention, l’idée est de vendre des véhicules plus âgés (jusqu’à 15 ans et 180 000 km) et donc moins chers. « Cela tombe sous le sens mais cette idée n’est pas née dans le contexte Covid. C’est une réflexion que nous avions depuis un moment, à la demande du réseau. En revanche, pour éviter le mélange des genres, nous déployons ce réseau de VO à petits prix via des corners dédiés dans les centres. Nous ne voulions pas vendre ces véhicules sous le panneau VPN Autos. Ce ne sont d’ailleurs ni les mêmes garanties, ni les mêmes services », insiste David Rairolle. Le groupe a également noué un deal avec l’enchériste toulousain EnchèresVO qui endossera le rôle de garant des reprises VO, hors concept VPN Autos. Objectif désormais : passer cette année 2022 et renouer dès 2023 avec de fortes ambitions. Alors que 6 000 véhicules auront été écoulés en 2021 (contre 7500 initialement prévus), VPN Autos espère atteindre la barre des 10 000 unités à l’horizon 2023 ou 2024.

Hélène Lerivrain